Sur chacun des mâts il y a des vergues, se sont de longues pièces de bois cylindriques effilées à ses extrémités pour soutenir et orienter la voile. Elles sont placées en travers du mât et sont fixées en leur milieu de façon à ce que l’on puisse en ajuster la hauteur. Ces vergues sont le point de départ et d’arrivé de nombreux cordages qui servent à la manœuvre et donc du gréement courant, le gréement dormant n’est pas relié aux vergues. Ce sont sur les vergues que se trouvent les marchepieds qui permettent aux matelots de poser leurs pieds sur une corde fixé à la vergue par son dessous afin que la vergue leur arrive un peu au dessus du bassin et ainsi pouvoir effectuer tous les travaux des gabiers. Cette invention a eu lieu vers 1670 et avant cela les gabiers étaient à cheval sur la vergue, ce qui rendait encore plus périlleux le travail sur la mâture.
Chaque vergue porte un nom particulier, ses attributs sont le nom du mât et sa position.
Sur le beaupré nous avons la vergue de civadière.
Sur la misaine, de bas en haut, nous avons :
- vergue de misaine
- vergue de petit hunier
- vergue de petit perroquet
- vergue de petit cacatois
Sur le grand mât, nous avons :
- grand vergue
- vergue de grand hunier
- vergue de grand perroquet
- vergue de grand cacatois
Sur l’artimon, nous avons :
- vergue sèche (celle qui ne porte pas de voile)
- vergue de perroquet de fougue
- vergue de perruche
- vergue de cacatois de perruche
A la suite vous pourrez trouver une image récapitulative du nom des vergue.
A vos questionssssssss...